Et dans la vraie vie c’est comment ?

Salut à tous.

Il faudrait un peu arrêter l’hypocrisie sur ce dossier de quotas et propos de Laurent Blanc. Tout le monde s’insurge, tout le monde fait sa vierge effarouchée, tout le monde s’offusque…


Eh ! Les amis ! Ca se passe comment dans la vraie vie ?On n’est pas obligé de se rouler des pelles pour être champions du monde, ni d’être les meilleurs amis du monde pour atteindre un objectif en équipe non ? Et bien là nous-y sommes, ni plus ni moins, comme dans la vraie vie !
Le mythe 98 n’a jamais existé ! Le mythe on nous l’a vendu, on l’a avalé et treize ans plus tard on est surpris que bien que ce soit des champions du monde ce ne sont pas des bisounours qui s’embrassent sur la bouche quand ils se retrouvent.

Oui il y a l’association France 98 – où sont de plus en plus souvent présents beaucoup de non-champions du monde d’ailleurs. Oui quand on se souvient du superbe film « Les Yeux dans les Bleus de Stéphane Meunier » – j’aurai tellement aimé le faire celui-là – on se dit que ces gars là sont liés pour la vie.
Que nenni ! Le rêve est fini, tout le monde s’est réveillé et la vraie vie fait le reste.

 

Alors que ressortira-t-il de cette histoire qui risque de prendre des proportions explosives dans les jours à venir ? Je ne sais pas.
En attendant, notre football est toujours très malade, les responsables des symptômes sont toujours là, bien en place, accrochés au siège, et le seul qui est (était ?) sans doute en mesure d’apporter un antidote efficace on lui tire dessus à boulets rouges en lui faisant porter un chapeau trop grand et trop lourd pour lui.
 

Un petit mot sur les quotas. Là aussi rien de surprenant. Allez dans les entreprises, dans les assos’, dans les bars, dans les partis politiques, partout dans la vie… et dites-moi si on ne parle pas de sujet aussi si ce n’est plus grave que les quotas, avec des vannes bien grasses, vaseuse et racistes.
J’en suis régulièrement témoin, refusant d’en être victime. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut rien faire mais s’en étonner est une énorme hypocrisie.

Allez, je vous laisse. Je dois aller résoudre un gros problème avec un petit gars tout noir que j’entraine depuis 3 ans – moi-même étant tout noir on va pouvoir parler de quotas – et qui semble affecté par quelque chose à coté duquel j’ai dû passer sans m’en rendre compte et qui l’a blessé. Et comme il est hors de question que je déçoive ce gamin ou le dégoute du football, mon combat aujourd’hui : regagner sa confiance et le remotiver pour ce sport magnifique !


A bientôt.

Footment vôtre.
Msieur J

 

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