Mon 11 type de Ligue 1 – saison 2012-2013

 Steve Mandanda :
Le choix a été compliqué entre le portier de l’OM et le gardien champion de France, Salvatore Sirigu. C’est pourtant avec un grand Mandanda que l’OM a pu maintenir ce rythme cette saison. Et surtout, état très sensible à la qualité du jeu au pied d’un gardien de but, c’est ce qui a déterminé mon choix final en ces deux grands gardiens.

Christophe Jallet :
Le latéral droit parisien n’a pas souffert d’une grande concurrence à son poste tant les prestations de Van Der Wiel ont été d’une médiocrité abyssale à chacune de ses apparitions en lieu et place du vice ou vice-vice-capitaine du PSG. Sa qualité de passes ou de centres et sa polyvalence pouvant le faire monter d’un cran au milieu de terrain font de l’international parisien mon choix numéro 1 dans ce 11 type.

Thiago Silva :
Sans doute le plus grand défenseur central du monde actuellement !
Monsieur un-temps-d’avance et je-défends-toujours-debout – marque des très grands joueurs – a, sur ses 22 titularisations, dominé de la tête et des épaules la défense parisienne et écœuré les attaquants adverses qui croisaient sa route. Si certains de ses coéquipiers ont été « accusés » de choisir leurs matches, lui, a toujours placé la barre à un niveau que nous n’avions pas coutume de voir en Ligue 1. Il s’est même payé le luxe de rehausser ce niveau au Camp Nou en quart de finale de la Champions League face au Barça.

Aurélien Chedjou :
Le défenseur central lillois fait également partie de cette trempe de défenseurs solides, technique et appliqué dans la transmission. Ce n’est qu’en dernier recours qu’il choisira le dégagement de bourrin à l’ancienne, en tribune ou au-dessus du stade – tuant au passage trois pigeons ou explosant un ou deux projecteurs -, favorisant la relance propre dans les pieds d’un partenaire. Son apport offensif en fait également un atout non négligeable pour forcer la décision d’un match verrouillé. Le Lion Indomptable endossera à priori la saison prochaine le maillot des Lions du Bosphore (Galatasaray Istanbul) : il manquera au championnat de France.

Lucas Digne :
Du haut de ses 19 ans (il aura 20 ans le 20 juillet prochain), le jeune latéral lillois, très prometteur, a su s’imposer 31 fois sur 38 comme titulaire chez les Dogues, apportant un sérieux et un (déjà) grand professionnalisme à son poste. Il peut devenir une option très sérieuse au même poste en équipe de France A. Il faut continuer d’en prendre soin pour pouvoir compter sur lui et avec lui pour les prochaines grandes échéances internationales. Didier, si tu me lis…

Blaise Matuidi :
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis !
Le milieu de terrain parisien est l’illustration vivante de cette expression qui m’amène aujourd’hui à, avant tout, lui présenter mes excuses. MEA CULPA !
A son arrivé au Paris Saint Germain il y a deux saisons, j’avais un avis très mitigé sur ce joueur. Sa coordination-motricité me paraissait (me parait toujours un peu à vrai dire) très atypique, voire insuffisante, pour pouvoir évoluer au plus haut niveau. Sa technique individuelle, pas des plus fine et spectaculaire, ne lui permettra sans doute pas de figurer parmi les plus belles compils de best-off ou de prétendre un jour au ballon d’or. Mais quel joueur ! Quelle générosité ! Quel travailleur ! Quel professionnel ! Il est l’exemple même à donner à tout jeune footballeur, amateur ou non.
A la question :  » il faut faire quoi pour jouer au plus haut niveau coach ?  »
 » Suis l’exemple et les traces de Blaise Matuidi mon petit, et tu deviendras grand… et peut-être très grand « 

Javier Pastore :
Digérée l’arrivée triomphale et « gazodollaresque » tant décriée de 2011. Le longiligne argentin a (enfin) trouvé sa vitesse de croisière et sa place au sein de l’équipe championne de France. Comme pour Madanda et Sirigu, le choix a été compliqué  entre el flaco de Paris et el pequeño de Marseille, j’ai nommé : Mathieu Valbuena. Mais les joueurs restant debout et sachant jouer en une touche de balle quand le jeu le demande auront toujours ma préférence.

Rio Mavuba :
Sans cette blessure survenue à l’entrée de la dernière ligne droite du championnat, le milieu de terrain et capitaine lillois aurait probablement permis à son équipe de poser ses pieds sur le podium ou au moins de se qualifier pour l’Europa League. Travailleur, rassembleur et généreux sur le terrain comme en dehors – il est à depuis 2009 le créateur de la Fondation « Les orphelins de Makala » – Rio l’oublié (par les différents sélectionneurs) est le parfait pendant de Matuidi dans mon 11 type.

Pierre-Emerick Aubameyang :
Sa vitesse, sa technique et son adresse devant le but le placent parmi les attaquants les plus performants de cette saison (2^e ex-aequo avec le niçois Cvitanich). Aubame (pour les intimes) a fait mal à beaucoup de défenses sur son couloir droit ou à la pointe de l’attaque stéphanoise. Au vu de la saison manquée sur le fil par les Verts, restée à la porte de l’Europa League, le téléphone de l’international gabonais devrait souvent sonner cet été.

Jérémy Ménez :
Le vilain petit canard ; le bad boy, la racaille, l’homme qui ne sourit jamais… et j’en passe. Le natif de Longjumeau (FRA, 91) aura reçu son lot de critiques tout au long de cette saison. Condamné au délit de sale gueule l’attaquant parisien fait pourtant parti des tout meilleurs joueurs de notre championnat. Son pouvoir de percussion, sa technique balle-au-pied, sa vitesse et sa facilité à éliminer l’adversaire ont pincés, voire déplacés, bon nombre de vertèbres et lombaires sur les terrains de hexagone et d’Europe.

Zlatan Ibrahimovic :
Que dire… ? Il faudrait tout un article, que dis-je… un livre entier pour décrire la saison du géant suédois, qui aura été en tout point fidèle à sa réputation. On aime, on n’aime pas ? Personnellement je ne suis pas fan du footballeur, l’homme me bien parait plus appréciable. Force est de constater que c’est un phénomène dont aucun entraîneur ne pourrait se passer. Comme Matuidi, lui aussi m’a fait changer d’avis.

A vous de me donner votre 11 type.

Footment vôtre
Msieur J