Més que un club !

Oui, bien plus qu’un club, ce Barça là est un… très très grand club.
Du jardinier au blanchisseur, en passant pas le cuistot, les joueurs et l’entraineur : tous doivent être grands pour en arriver là.

 

 

 

 

Tous les ingrédients étaient réunis pour emporter la coupe aux grandes oreilles de l’autre coté des Pyrénées. Je ne m’étendrais donc pas sur ce qu’on sait déjà et sur tout ce que les médias reprendront en long et en large sur le jeu de ce magnifique FC Barcelone et son extra-terrestre Lionel Messi. Ils le feront sans doute bien mieux que moi – quoi que… [mode je me la pète] – et il sera toujours temps d’y revenir dans les semaines à venir.

Ce qui me fit vraiment dresser les poils ce soir, au-delà de ce merveilleux collectif qui asphyxie inlassablement son adversaire à chaque match, c’est CE geste !
Cette offrande du brassard de capitaine de l’emblématique Carles Puyol pour son pote Eric Abidal. L’international français, passé quelques semaines plus tôt tout près de ce qui aurait pu être un drame – malheureusement si commun dans bon nombre de CHU mais paraissant tellement plus dramatique lorsque qu’il s’agit d’une personnalité médiatisée – reçois l’immense honneur, des mains de SON capitaine, d’aller soulever la coupe du champion.

Au début de la rencontre j’ai voulu programmer mon enregistreur DVD pour éventuellement travailler sur cette finale la saison prochaine avec mes p’tits gars. Il y a toujours des enseignements à retirer d’une finale, à fortiori lorsque le Barça joue. Priorité familiales obligent, j’ai finalement laissé le DVD sur off. Pas très grave, si je dois commencer ma saison en voulant expliquer ce qu’est l’esprit d’équipe : je pourrai travailler juste sur cette séquence de fin de rencontre et de remise de la récompense suprême. Quelle leçon d’humilité !

Et pour finir sur une note quelque peu égoïste mais pleine d’envie et de respect : je me dis que ce gars là a certes de la chance d’être là où il est (bien que je n’aime pas ce mot « chance » qui n’arrive jamais par hasard) ;  que ce gars là a indéniablement le talent pour être là où il est ; que ce gars là est plus jeune que moi de quelques mois et a déjà vécu, vit  et vivra encore des moments de football formidables.
Je me dis que ce gars là est tout simplement E-NOR-ME ! Ce gars là…? C’est Josep Guardiola, ancien grand joueur et superbe entraineur de ce Barça là.

Je lui souhaite une longue et belle route sur la planète football. Qu’il continue de nous faire rêver avec ses p’tits gars à lui et à nous servir d’exemple, à nous, ses p’tits collègues quadra (ou pas) qui avons la même passion pour le jeu et le beau jeu avec nos p’tits gars à nous.

BARÇA, BARÇA, BAAAARRR…ÇA !

 

Footment vôtre
Msieur J